hot pot

Et nous voila repartis pour de nouvelles anecdotes chinoises ^^. Désolée si on avance pas aussi vite que promis, mais les deux hommes ne sont pas pressés de se mettre au boulot. On dirait qu’ils deviennent chinois jusque dans leur façon de travailler :p

Au programme d’aujourd’hui, notre première expérience dans un Hot Pot (rooooo… tous ceux qui ont pensé direct à un truc sexuel, dehors ! Et on sait que vous êtes nombreux :p) de nouvelles photos (pas beaucoup mais il fait froid quand même), une excursion dans la computer city (à ce propos, je peux désormais l’affirmer : le paradis existe ! celui des geeks en tout cas…), un nouvel article sur ce qui est pareil ou pas (et qu’on alimentera au fur et à mesure de nos découvertes)… et c’est à peu près tout. Ne râlez pas : à la vitesse où on se chinoise, y’aura bientôt plus qu’un article tous les dix jours.

 

Ou en étais-je… ha oui, le hot pot. Comme dis précédemment, il n’y a absolument rien de « hot » au sens européen du terme là dedans. Sauf si votre esprit est parfaitement pure et chaste et qu’il vous a amené à interpréter cet adjectif anglophone d’une façon purement littérale (mais honnêtement, c’est pas crédible…). Parce qu’alors vous auriez été sur la bonne voie : malgré leur étonnante propension à la lubricité, les chinois appellent hot pot un restaurant où tous les plats sont à base d’un bouillon qui cuit devant vous au milieu de la table (le pot) et dans lequel vous plongez tous les aliments de votre choix. Ce bouillon peut être épicé ou non, et les aliments que l’on vous propose dépendent bien sûr du restaurant, mais globalement il y a : des légumes (des tas et des tas de légumes, de toutes les sortes et de toutes les formes… adeptes des frites, chips et hamburger s’abstenir), des champignons (avec des formes et des têtes assez bizarres :s mais bon, on a choisi de faire confiance à la cuisine chinoise… ou pas), du poisson (sous forme de purée. Oui, oui, de purée. Avec des bouts de poisson dedans. Il faut en faire de petites boulettes et les plonger dans le bouillon. C’est la chine…), des coquillages (quelqu’un a déjà essayé d’attraper et de manger un bigorneau avec des baguettes ??), de la viande (bœuf, porc, agneau, poulet ou mouton en tranche mais aussi rat, chien, chat, cochon, éléphant, girafe, trycératops et autres), des sortes de patés (idem que pour les coquillages), des beignets frits, des algues, des rouleaux inidentifiables, des petites filles blanches (ça c’est à rajouter dans la viande), des nouilles etc…  C’est hyper convivial, très ludique, très sympa. Sauf pour les fringues… Parce que s’amuser a choper des bouts minuscules de tout et n’importe quoi  dans un bouillon bouillant ( ;)) avec une paire de baguette, c’est un peu comme essayer de choper une écharde dans son talon avec une pince monseigneur (en tout aussi sanglant, vu l’état de la table après notre passage). Ai-je précisé que, dans leur grande mansuétude à l’égard des néophytes de la baguette que nous sommes, les chinois nous avaient choisi un bouillon d’un joli rouge vif ?

Bon aller, je vous laisse admirer les photos de notre délicieux repas. Enjoy ;) 

--> hot spot, bière et bonne compagnie

--> Léo, notre guide d'un jour. 

l'arrivée de deux nouveaux aventuriers parmi nous : 

--> et oui, une nuit dans l'avion, ça fatigue...